Lysiane Gagnon la fanatique

2010/12/22 | Par Sébastien Robert

Lysiane Gagnon s’est distinguée dans la Presse par quelques chroniques pertinentes et documentées. Hélas, sa vraie nature – celle d’une sioniste fanatique qui ne se gêne pas d’écrire des mensonges dans sa chronique – est remontée à la surface le 21 décembre dernier.

D’abord, elle dit que la boutique le Marcheur est dans la circonscription d’Amir Khadir alors que celui-ci est député de Mercier et que la boutique en question est dans le comté de Sainte-Marie-Saint-Jacques.

Ensuite, elle compare la participation de M. Khadir à une manifestation pacifique appelant au boycott de produit israélien au marquage des commerces appartenant à des juifs par les nazis. Cette comparaison est insultante puisque tous les israéliens ne sont pas juifs et vice-versa. On peut être contre les politiques de l’état d’Israël sans être antisémite ou nazi. D’ailleurs, beaucoup de juifs à travers le monde appuient le boycott des produits israéliens.

Elle poursuit en disant que le PAJU (Palestiniens et Juifs Unis) a comme unique vocation de diaboliser Israël. Pourtant, cette organisation est une des seules au monde à associer Juifs et Palestiniens pour faire la promotion d’une paix durable au Moyen-Orient. De plus, le PAJU base ses actions sur des résolutions de l’Assemblée générale de l’ONU.

Elle continue en disant que les personnes participant à la vigile devant la boutique harcèlent les clients et tentent de les dissuader d’aller dans la boutique « à coup de pancartes et d’objurgations ». Pourtant, au dire même du propriétaire de la boutique, des policiers étaient présents à chaque vigile. Si des clients avaient été harcelés, les policiers seraient certainement intervenus.

On lit ensuite dans sa chronique que tous les dépanneurs de quartier parisiens vendent des produits venant d’Israël sans s’en soucier. Si Mme Gagnon ne dit pas carrément n’importe quoi, j’avoue être surpris d’apprendre qu’elle a eu le temps, dans la préparation de sa chronique, de faire le tour des milliers de dépanneurs parisiens avant de s’avancer.

Elle s’élance ensuite dans un grand questionnement critiquant les choix de boycott d’Amir. S’il boycott Israël, pourquoi ne boycott-il pas la Chine ou l’Égypte écrit-elle. Je trouve plutôt insultant de voir quelqu’un qui, comme Amir Khadir, travaille comme un fou à tenter d’améliorer le monde se faire dire qu’il n’en fait pas assez. D’autant plus que la critique vient de quelqu’un qui semble se soucier beaucoup plus d’avoir des chaussures « à la fois jolies et confortables » que du sort du monde.