Les activités des états généraux sur la souveraineté sont suspendus

2012/08/02 | Par L’aut’journal 

La Commission nationale des États généraux sur la souveraineté du Québec a convenu de suspendre ses travaux d’ici la date du scrutin afin que les Québécois et Québécoises puissent concentrer leurs efforts à participer activement à la campagne électorale en vue de faire élire le maximum de députés prônant l’indépendance du Québec.

Les commissaires encouragent tous les citoyens et citoyennes à profiter de l’occasion pour faire valoir leur opinion sur l’avenir du Québec -- dans toutes les régions et sur toutes les tribunes -- en s’inspirant notamment du document de consultation de la commission intitulé Quel avenir ? Province ? Ou Pays ? qui fait état des blocages à l’épanouissement du Québec par le système canadien. On retrouve ce document sur le site de la Commission au http://etats-generaux-quebec.org/

Par ailleurs, la loi électorale québécoise interdit aux diverses organisations (groupes de pression, organisations syndicales, groupes d’intérêts, etc.) d’engager des dépenses pour favoriser ou défavoriser un parti ou un candidat. Même si la démarche citoyenne et non partisane des États généraux fait appel surtout à des bénévoles, les activités des États généraux nécessitent certaines dépenses incontournables (comme les locations de salle) que le directeur général des Élections pourrait interdire ou empêcher en vertu de la Loi.

Dix séances se sont déjà tenues à travers le Québec entre le 12 mai et la mi-juin; les enregistrements vidéo de la majorité de ces rencontres sont disponibles sur le site des États généraux.

Plusieurs rencontres restent à venir : les séances des régions de Montréal-Laval (Montréal), de la Côte-Nord (Baie-Comeau), de Montérégie-Est (Sorel), d’Abitibi-Témiscamingue (Rouyn-Noranda) et de l’Estrie (Sherbrooke) sont reportées après le scrutin, mais avant la grande assemblée des États généraux qui se tiendra à Québec le samedi 24 novembre 2012.

Cette grande assemblée, qui constitue la fin de la première phase des travaux, a pour but de faire consensus sur les enjeux soulevés dans les assemblées tenues depuis le printemps et de décider du déroulement de la deuxième phase de ces États généraux. Le nouveau calendrier des consultations régionales sera disponible après la campagne électorale.


La Commission nationale

Rappelons que plusieurs composantes du mouvement souverainiste québécois ont souhaité la tenue des États généraux sur la souveraineté et ont mandaté à cet effet le Conseil de la souveraineté du Québec (présidé par Gérald Larose) pour entreprendre cette démarche non partisane.

En conséquence, une Commission nationale composée des membres suivants a été mise sur pied au printemps dernier : Michelle Bussières, Amélie Dionne, Tania Kontoyanni, Renaud Lapierre, Danic Parenteau, Sébastien Ricard et Alice Tavares Mascarenhas.

Cette Commission est autonome. Elle a le mandat d’amorcer le débat citoyen dans le but d’établir un consensus le plus large possible sur les obstacles fondamentaux au développement de la nation québécoise engendrés par le système canadien.

Des militants et des candidats de tous les partis politiques souverainistes ainsi que ceux d’autres partis, dont le Parti vert, et de nombreux citoyens qui ne sont associés à aucun parti politique ont jusqu’à maintenant participé aux activités des États généraux.

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