PKP, le candidat du Globe and Mail

2015/02/11 | Par L’aut’journal 

Dans son édition du 11 février, le Globe and Mail consacre un éditorial à PKP. Après avoir fait du « millage » sur l’intervention (« En français! En français ! ») de PKP au cours du spectacle du groupe Groenland à Rouyn-Noranda, le journal torontois rapporte différents propos émis à l’endroit du candidat PKP.

« Le candidat Pierre Céré a fait les manchettes en dépeignant le candidat en avance dans la course comme un Citizen Kane des temps modernes, en suggérant qu’il est en train de s’acheter un parti politique.

« D’autres membres du mouvement souverainiste sont aussi très caustiques. Le nouveau livre de l’agitateur péquiste Pierre Dubuc trace un portrait d’un homme d’affaires presque incompétent qui, tout au long de sa carrière, a mis ses intérêts personnels au-dessus de tout.

« Et il y a ceux qui disent qu’il est un Michael Ignatieff québécois, du moins en le décrivant comme la célèbre publicité conservatrice : « Just visiting and just in for himself ».

« Il y a d’autres parallèles à faire avec Ignatieff. C’est un nouveau venu qui arrive avec le halo du sauveur. Il surpasse également le professeur de Harvard pour sa capacité à scorer dans son propre but.

« M. Péladeau n’est pas dénué de qualités et peut (à l’occasion) exprimer une sensibilité populiste; ses propos poignants sur le suicide de sa mère constituaient un moment de candeur surprise.

« Mais, étant un des hommes les plus riches et des plus puissants du Québec, avec une histoire cassante de relations de travail, il représente un personnage qui crée des divisions dans un mouvement souverainiste qui penche à gauche.

« Parmi les nombreuses pointes de M. Dubuc à l’égard de M. Péladeau, il présente ce dernier comme étant le candidat que ‘‘le Globe and Mail souhaite voir remporter la course’’.

« Bien. Nous n’avons pas l’habitude d’appuyer des candidats dans les courses au leadership du PQ. Cela étant dit, l’élection d’un gaffeur qui pourrait diviser encore davantage le mouvement souverainiste est une option qu’un journal fédéraliste comme le nôtre pourrait endosser.