L’auteur est président d’Impératif français
Le Québec a le devoir d’être aussi français que le Canada est unilingue anglais! Les citoyens, travailleurs et clients doivent refuser et dénoncer les pratiques commerciales des entreprises qui, au Québec, affichent en anglais, embauchent des employés incapables de parler français…
Tout le Québec doit s’opposer à la campagne des Angryphones dont les organismes sont souvent subventionnés par « Patrimoine Canada! » et qui réclament une anglicisation systématique des pratiques commerciales de toutes les entreprises en commençant par celles de la région de Montréal.
Il y a quelques années, Impératif français réalisait une étude comparative sur la langue de la publicité commerciale de grosses compagnies au Canada (sans le Québec) et au Québec pour constater que dans plusieurs cas, la publicité était unilingue anglaise au Canada et bilingue au Québec! Nous écrivions alors à ces compagnies : «… la décision injustifiable à nos yeux de recourir à l’unilinguisme anglais ou au bilinguisme selon que (votre publicité) s’adresse au marché canadien ou au marché québécois. Votre compagnie pratique une politique publicitaire de type « deux poids, deux mesures » selon qu’elle s’adresse au marché québécois ou au marché canadien hors Québec. Force est de constater que votre publicité commerciale (notamment les circulaires, affiches ou instructions) serait unilingue anglaise lorsqu’elle est destinée au marché du Canada hors Québec et bilingue pour le marché québécois. »
Les citoyens, travailleurs et clients doivent refuser et dénoncer les entreprises qui, au Québec, affichent en anglais, emploient des personnes incapables de parler français…
Le mouvement Impératif français tient à dénoncer les comportements publicitaires dissymétriques et discriminatoires et, en tout état de cause, inacceptables. La Loi 101 le confirme d’ailleurs. Tout ce qui est uniquement en français en plus d’être parfaitement légal traite tous les citoyens équitablement.
Au Québec tout le monde doit connaître et parler français sinon l’apprendre.
Photo : Jacques Nadeau - ledevoir.com
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