La nomination de Rosa Ambrose

2015/11/09 | Par Impératif français

Comment voulez-vous que le Québec et la francophonie se reconnaissent dans un pays qui ne cesse de nommer des ministres, des chefs de partis politiques fédéraux, des sous-ministres et hauts fonctionnaires incapables ou si peu capables de parler français. Et partout même à l’international, ils affirment que le Canada est un pays francophone, de surcroît membre de la francophonie internationale!

 Après avoir nommé des juges unilingues anglais à la Cour Suprême et coupé dans la culture, les services en français et Radio-Canada, le Parti conservateur fédéral vient de choisir une chef, Rona Ambrose, difficilement capable de parler français. Elle aurait eu pourtant de nombreuses occasions et années pour l’apprendre si pour elle, les conservateurs et les Canadiens en général, il était important de respecter l’identité francophone canadienne!  Des cours de français, il s’en donne, et pour des personnes comme Mme Ambrose , ils sont même payés par nos impôts!

Ils étaient tristes à voir ces petits élus francophones de service, les Lebel et Deltell en tête, se précipiter pour défendre le rapetissage du Québec et de la francophonie en s’empressant de lui « pardonner » sa faible maîtrise du français. Pour Maxime Bernier, c’est tellement pas important qu’il n’y voit que « de la place à une petite amélioration »! Et pour le député de Charlesbourg-Haute-Saint-Charles, Pierre Paul-Hus, « on ne veut pas s’enfarger là-dedans»!

Nous lui rappelons qu’il est impossible d’enfarger quelqu’un qui est déjà écrasé à terre. Avec des Québécois et des francophones comme eux, pas étonnant que le Canada affiche son suprémacisme anglophone par ses nominations unilingues ou presque!