Réaction de la FTQ au résultat des élections fédérales

2019/10/23 | Par FTQ

La Fédération des travailleurs et travailleuses du Québec prend acte du résultat du scrutin et estime maintenant que les élus ont le devoir de travailler ensemble pour le bien commun.

 « Au Québec, les électeurs ont clairement rejeté les politiques de droite telles que prônées par le Parti conservateur, il faut s’en féliciter. La FTQ invite maintenant le nouveau gouvernement minoritaire à tendre la main aux élus du Bloc québécois, du NPD et du Parti vert afin d’améliorer les politiques sociales du pays. La mise en place d’un régime d’assurance médicaments public et universel, l’amélioration du régime d’assurance-emploi, la lutte contre les paradis fiscaux et contre les changements climatiques par un plan de transition juste pour les travailleurs et travailleuses doivent devenir prioritaires pour ce gouvernement », déclare le secrétaire général de la FTQ Serge Cadieux.

 « Au cours de cette campagne électorale, la FTQ et ses affiliés ont clairement fait connaître leurs revendications et nous avons bien l’intention de faire les représentations qui s’imposent auprès des parlementaires afin que les priorités des travailleurs et travailleuses que nous représentons deviennent les priorités du nouveau gouvernement.  Par ailleurs, le premier ministre Trudeau doit aussi comprendre le message de la population du Québec qu’on ne peut intervenir dans les champs de compétence des provinces », ajoute le secrétaire général.

 « La plateforme électorale de la FTQ est plus que jamais d’actualité et l’occasion est donnée aux élus de marquer l’histoire en modernisant les lois fédérales afin de mieux protéger les travailleurs et travailleuses. Que ce soit par le retrait préventif des travailleuses enceintes, la mise en place d’une loi anti-briseurs de grève, de protéger les régimes de retraite en cas de faillite des entreprises, ou d’interdire les clauses de disparité de traitement. Ottawa doit aussi moderniser de façon urgente les lois défendant les industries culturelles et médiatiques contre les géants de l’Internet et développer une véritable stratégie canadienne de l’aérospatiale », conclut Serge Cadieux.