Le pied à Papineau

2019/11/29 | Par Robin Philpot

Le Canada reconnaît les usurpateurs du pouvoir en Bolivie qui ont renversé le président élu Evo Morales. Un coup d'État « raciste » dit le cinéaste Jules Falardeau, dont le nouveau film Journal de Bolivie sera présenté en première mondiale au 41e festival du Nouveau cinéma latino-américain de La Havane, à Cuba, début décembre.

Jules explique comment ce coup d'État a été préparé de longue main. Les putschistes ont rapidement désactivé les médias gouvernementaux, attaqué les autres sources telles que Telesur et RT, créé des centaines de faux comptes Twitter.

Ayant tourné le film il y a à peine 2 ans, il a vu comment les putschistes ont travaillé pour saper le gouvernement de Morales. Il déplore également l'absence d'information juste dans nos médias.

Indépendantiste, Jules souligne l'importance pour les indépendantistes de suivre ces combats et de prendre position pour démontrer dans quel camp un Québec indépendant se trouvera.

Pour écouter l’entrevue, cliquez ici.

 

+++

Les médias occidentaux ciblent les libérateurs -- Thierry Deronne

Une analyse du traitement par des médias occidentaux du coup d'État en Bolivie révèle comment ils ont souhaité que le scénario bolivien s'applique aussi au Venezuela.

Thierry Deronne, qui anime à Caracas au Venezuela les site Venezuelainfos, explique pourquoi et comment les médias occidentaux parlent toujours d'une voix et transmettent toujours la même voix mensongère. Le résultat est une désinformation totale sur ce qui se passe dans le Venezuela mais aussi en Bolivie, au Chili, en Colombie et ailleurs.

Il parle de l'analyse faite par Joshua Cho pour FAIR qui démontre comment les médias participent aux campagnes contre les gouvernements de gauche ou qui veulent seulement tracer leur propres chemin politique et économique. Ces médias, à titre d'exemple, se plaignent du fait que les casernes vénézuéliennes se rangent du côté du Parti socialiste au pouvoir, au lieu de faire comme l'armée et la police boliviennes.

Thierry Deronne explique aussi la force de la révolution bolivarienne qui a réussi à mobiliser une force civile prête à aider la population et, surtout, capable de résister aux quelques défections de militaires, tant souhaitées par Washington et ses alliés, dont le Canada.

Pour écouter l’entrevue, cliquez ici.