Les élections en Haïti devaient se tenir le 27 octobre. Elles ont été reportées sin die, mais silence radio : quand cela se passe à Hong Kong ou en Bolivie, c’est la catastrophe, tous les médias et tous les bien-pensants s’en émeuvent. Mais pour Haïti, on l’accepte.
Jean St-Vil nous explique ce qui se passe en Haïti, alors que les vrais décideurs, les pays du Core Group (États-Unis, France, Canada...) et leur laquais, tentent désespérément de trouver un remplaçant qui serait acceptable aux Haïtiens tout en gardant le même système politique et économique qui a donné lieu à la grande révolte qui dure depuis plus d'un an déjà. Une révolte qui atteint tout le pays. Une révolte qui rencontre une répression brutale de la part de la police, mais aussi de la part de mercenaires américains.
Il rappelle le rôle de ces pays depuis le coup d'État de 2004, celui des gangs armés, mais aussi celui de l'oligarchie blanche qui continue à contrôler l'économie haïtienne.
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