Loi sur les mesures de guerre : La vérité aura mis 50 ans pour éclater

2020/11/12 | Par SSJB-Montréal

La Société Saint-Jean-Baptiste de Montréal (SSJB) joint sa voix à l’organisme Justice pour les prisonniers d’Octobre 70 pour réclamer réparation pour les femmes et les hommes illégalement arrêtés et emprisonnés durant la crise d’Octobre 1970.

Pour la SSJB, justice doit être rendue alors que des faits nouveaux, révélés dans une récente étude de l’Institut de recherche sur l’autodétermination des peuples et les indépendances nationales (IRAI), montrent que l’application des mesures de guerre était illégale.

En effet, cette étude, intitulée Démesures de guerre : abus, impostures et victimes d’Octobre 1970, nous apprend que la Loi sur les mesures de guerre a été proclamée uniquement en anglais. Or, la Constitution du Canada oblige une proclamation dans les deux langues officielles. Il est ainsi permis d’énoncer qu’Ottawa n'a jamais proclamé les mesures de guerre durant la crise d'Octobre rendant ainsi les plus de 500 arrestations illégales.

« C’est grave ce qui s’est passé en Octobre 70. Les mesures de guerre appliquées par le gouvernement de Pierre Elliott Trudeau étaient anticonstitutionnelles, antidémocratiques, dignes d'un régime autoritaire. Il est temps que les victimes et leurs familles, brimées dans leurs droits et libertés fondamentales, obtiennent réparation », a déclaré Marie-Anne Alepin, Présidente générale de la SSJB.

Lien vers la vidéo de l’IRAI : https://fb.watch/1HUSal_uID/

Lien vers l’étude https://irai.quebec/wp-content/uploads/2020/11/IRAI_%C3%89tude_Demesures-de-guerre_oct_1970.pdf