Trois ans après la sortie de son premier album, Chanson moderne pour cyniques romantiques, l'homme qui s'est fait mordre par un husky dans son enfance refait surface avec son deuxième disque intitulé : La Fuite.
Si la mort hantait son premier disque, c'est maintenant la fuite qui prend d'assaut la poésie romantique naïve de Yannick Duguay. Une poésie témoignant d'un monde angoissant, un mal de vivre et une mélancolie palpable d'un homme solitaire en quête d'amour.
Même si les textes semblent moins pessimistes que son premier effort, Le Husky reste dans ce qu'il nous a habitué jusqu'ici: un sentimentalisme parsemé de nostalgie.
Musicalement, Duguay, à l'aide du réalisateur Vincent Blain, propose un pop mélancolique aux accents rock dansant. Malgré les textes peu joyeux, on trouve quand même le goût de danser sur La Maison Hantée ou Dialogue (chantée avec Fanny Bloom, la chanteuse du groupe La Patère Rose).
De belles mélodies bien structurées soutenues par une voix plus assumée. En somme, La Fuite demeure un bon album malgré une certaine homogénéité.
À écouter un après-midi pluvieux et solitaire.
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