Le premier ministre Jean Charest a clôturé le congrès des jeunes libéraux en posant en chantre de l’ouverture. « Charest se pose en champion de l’ouverture » titrait Le Devoir pour coiffer l’article d’Antoine Robitaille.
Quel est le sens de cette ouverture? On parle beaucoup depuis de la question de l’immigration, mais les déclarations du nouveau président de la Commission jeunesse du Parti libéral, François Beaudry, donne la couleur linguistique de cette ouverture.
Au journaliste Antoine Robitaille qui s’étonnait de voir qu’il s’était adressé à plusieurs reprises en anglais lors de son allocution, il a répondu qu’il voulait « faire un geste d’inclusion à l’endroit de la communauté anglophone ».
« On est une province bilingue (sic!), qui va de plus en plus vers trilingue, quadrilingue. Donc, je pense que c’est important de parler autant en anglais qu’en français, deux langues qui sont égales (sic!), qui sont reconnues au Québec », a-t-il dit selon Le Devoir.
Jamais entendu parler de la Loi 101, monsieur Beaudry?!
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