Serait-ce possible d’imaginer que Jacques Parizeau, après un séjour professionnel en Arabie Saoudite, ait placé ses avoirs dans un paradis fiscal avant de rentrer au Québec ? Par la suite, qu’il ait fondé une entreprise avec l’un des plus grands fraudeurs de l’histoire du Canada ? Qu’il ait, entre-temps, siéger au Comité de surveillance du Service canadien du renseignement de sécurité (SCRS) ? Qu’il ait, à titre de Ministre, signé un décret favorisant la privatisation du système de santé, quelques jours avant de démissionner de la politique et quelques mois avant de se joindre au fonds d’investissement Persistence Capital Partners qui vise les mêmes objectifs ?
Inimaginable, n’est-ce pas ? C’est pourtant la feuille de route de notre Premier ministre actuel. Triste époque.
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