Pataplatte Premier

Dans sa tournée des médias, à l’occasion du premier anniversaire de son gouvernement, Jean Charest déclarait aux journalistes, pour expliquer la chute de popularité de son gouvernement: « C’est ma job d’être platte ! »

Mais rien ne l’oblige à être « platte », au point de mécontenter même l’électorat libéral. Tout comme rien n’oblige Ronald McDonald à servir de la malbouffe.

De l’avis de ceux qui le côtoient, il est brouillon, se mêle dans ses dossiers et méconnaît totalement le Québec. De façon évidente, la job ne l’intéresse pas. Il voulait être John James Charest, prime minister of Canada, il n’est que Ti-Jean Charest, premier ministre provincial. Il se voyait en sauveur du Canada, son titre de gloire sera d’être l’architecte du démembrement de Montréal.

Il semble tellement malheureux dans son rôle de premier ministre qu’on se prend à l’imaginer nous chanter : « J’aurais voulu être un zapartisssse… »