L’axe anglo-saxon

Après avoir émis de plats « regrets » pour avoir soumis à la fouille corporelle le Secrétaire général de la Francophonie, M. Abdou Diouf, le premier ministre Harper déroulait le tapis rouge pour accueillir le premier ministre John Howard de l’Australie.

Tout cela pour entendre le va-t’en guerre M. Howard déclarer aux députés et sénateurs réunis dans une session extraordinaire du Parlement canadien que « les États-Unis sont une remarquable puissance dédié au mieux-être de l’humanité » et que « nous devrions grandement apprécié l’espoir que la puissance américaine représente pour le monde entier ».

Avec Stephen Harper à la tête du pays, le Canada retrouve son rôle historique au sein de la coalition politique et militaire anglo-saxonne, à la différence près que les États-Unis ont remplacé la Grande-Bretagne à sa direction.

L’objectif avoué de Stephen Harper est de redéfinir l’identité canadienne autour de ces pouvoirs spécifiques du gouvernement fédéral que sont la Politique étrangère, la Défense et les Forces armées.

De tout temps, le Québec a dit qu’il ne mangeait pas de ce pain-là. Aujourd’hui encore, lorsqu’on les interroge sur la présence militaire canadienne en Afghanistan, plus de 70 % des Québécoises et des Québécois se prononcent contre. C’est une « réponse claire » à une « question claire ».