Dans la région de Québec, l’implantation continue à toute vapeur comme si le PLQ était encore au pouvoir : les commissions scolaires emploient des permanents chargés d’implanter le programme (souvent des professeurs d’anglais) et affirment ouvertement vouloir implanter dans toutes les écoles primaires de leur territoire.
À Québec, environ le tiers des écoles primaires ont implanté le programme. Dans deux ou trois ans, l’implantation sera complète! Tout ça en l’absence de la moindre évaluation rigoureuse du programme!
Il faut comprendre que les Conseils d’établissement, structures décisionnelles sur lesquelles siègent des parents bénévoles pas nécessairement experts en éducation, ne sont pas équipés pour résister aux pressions des commissions scolaires et pour remettre en cause les études douteuses sur lesquelles celles-ci se fondent pour chanter les louanges de l’anglais intensif.
L’anglais intensif est présenté par celles-ci comme l’invention la plus géniale depuis le bouton à quatre trous. Il ne semble avoir que des vertus aux yeux des responsables de l’implantation, souvent des professeurs d’anglais, l’avais-je mentionné?
J’ai voulu vérifier avec le MELS ce qu’il en était du niveau d’implantation du programme d’anglais intensif au Québec. Cela a nécessité une demande d’accès à l’information pour apprendre que le MELS ne tenait plus de statistiques sur le sujet. Un simple hasard sans doute.
Mesdames De Courcy et Malavoy, n’est-il pas temps d’agir avant que la bilinguisation des écoles primaires « françaises » soit complète?
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