Comme présentés actuellement, ces traités avantagent les grandes corporations au détriment de l'économie québécoise. Ce n’est pas normal que des multinationales aient le pouvoir de poursuivre des pays, c'est au peuple de fixer les règles.
Pour ces deux accords, une fois de plus, le Québec est un spectateur face aux décisions qui sont cruciales pour son développement économique. Le Québec doit devenir un pays indépendant pour négocier les traités internationaux afin de maximiser les bénéfices pour son économie. Comme pays souverain, le Québec pourra avantager les agriculteurs et le fromage québécois au lieu d'avantager le bœuf de l'Ouest comme le font les Canadiens.
Je joins donc ma voix à celle de Joseph E. Stiglitz, Nobel de l'économie, qui a recommandé au Canada en avril dernier de rejeter le PTP qui est défavorable pour les travailleurs. Selon l'économiste de renom, ce traité fera perdre beaucoup d'emplois et il réduira nos pouvoirs en matière de réglementation, notamment en environnement.
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