Prix Citron et Prix Coco d’Impératif français

2009/03/29 | Par L’aut’journal 

À l’occasion de la Francofête, Impératif français a divulgué les noms des lauréats 2008-2009 de ses célèbres prix Citron et Coco décernés annuellement. Les lauréats sont :


Prix Citron 2009

Volet international
Aux gestionnaires et au conseil d'administration qui ont remplac é l'appellation française Aéroports de Lyon par la dénomination anglaise LyonAirports afin, disent-ils, de présenter « une nouvelle identité! Plus forte, plus dynamique, plus internationale! » comme le proclame son site Internet. Adresses utiles : www.lyon.aeroport.fr et communication@lyon.aeroport.fr

Volet canadien
Au gouvernement du Canada, Patrimoine canadien, la Commission des champs de bataille « fédéraux » et à son président André Juneau pour son projet de reconstituer et de célébrer sur les plaines d’Abraham, dans les écoles primaires et secondaires, dans son site Web et ailleurs le 250e anniversaire de la défaite en 1759 de la Nouvelle-France. Adresses utiles : www.ccbn-nbc.gc.ca et information@ccbn-nbc.gc.ca

Volet québécois
À l’OQLF et à la ministre responsable de la Charte de la langue française madame Christine St-Pierre qui ont évoqué une étude qui n’en était même pas une pour affirmer, malgré tout bon sens, que le français se portait bien dans le Centre-Ville de Montréal.
Adresses utiles : www.oqlf.gouv.qc.ca et France.Boucher@oqlf.gouv.qc.ca

Volet Montréal et Outaouais
À la construction à Montréal de deux méga-hôpitaux, dont un en anglais, alors que dans les régions du Québec, mais surtout en Outaouais, la santé de la population est sérieusement menacée faute de services de santé adéquats et d’équipements suffisants. Adresse utile : ministre Yves Bolduc ministre@msss.gouv.qc.ca

Prix Coco 2009

Volet international
Aux ambassades d'Australie (www.ahc-ottawa.org), de Pologne (www.polishembassy.ca) et de Turquie (www.turkishembassy.com) au Canada pour leurs pratiques d'exclusion du français et de discrimination à l'endroit des francophones et au ministre canadien des Affaires étrangères, Lawrence Canon, qui tolère et encourage ces pratiques.

Volet fédéral
À la fonction publique fédérale qui pratique de façon systémique une discrimination à l'endroit des unilingues francophones. Selon le Rapport sur les langues officielles 2005-2006 de l'Agence de la fonction publique, 51,3 % des emplois fédéraux exigent la connaissance unique de l'anglais contre à peine 4,1 %, celle du français. Adresse utile : James Moore, ministre canadien des langues officielles MooreJ@parl.gc.ca

Volet national
À l’OQLF qui paye, en les subventionnant, les petites entreprises qui ne respectent pas la loi 101 pour qu’elles le fassent! Adresses utiles : www.oqlf.gouv.qc.ca et France.Boucher@oqlf.gouv.qc.ca
À tous les établissements du Québec qui encouragent l’unilinguisme anglais, l’anglicisation des immigrants et qui font de la discrimination contre la langue nationale en offrant dans leur boîte vocale l’accès à un message en anglais ou, pire, en y offrant l’accès avant que le message en français n’ait été entièrement entendu.

Volet régional - Québec
À la compagnie Red Bull (www.redbullcrashedice.ca) qui, sans aucune considération et aucun respect pour l’environnement culturel du Québec et de sa capitale nationale, a baptisé sa compétition Red Bull « Crashed Ice » et aussi au maire de Québec Régis Labeaume qui l’encourage dans ce sens.

Bavures linguistiques

Au club de hockey Canadien de Montréal qui, pour célébrer son 100e anniversaire, n’avait aucun logo uniquement en français. Adresse utile : tsmi@Canadiens.com

À l’entreprise « www.1800gotjunk.com » qui, malgré la volonté populaire québécoise de protéger sa langue et son identité, vient solliciter le marché québécois avec un nom en anglais juste bon à mettre aux ordures comme le dit si bien sa raison sociale.

À Rage Beverages pour sa publicité et son site Web unilingues anglais sans parler du nom de ses produits et de leurs effets sur le corps humain. Adresse utile : http://www.rageliquidenergy.com

Aux commerces « Loonie Toonie » qui ont choisi pour le marché québécois un nom anglais pour identifier leurs établissements, pour s’afficher et pour desservir la clientèle.

Source :
Impératif français
Recherche et communications
www.imperatif-francais.org