Vroum, Vroum, Vroum

2007/06/27 | Par Pascal Grenier

Depuis quelque temps plusieurs nouvelles me hérissent le poil.

· L’industrie de la course automobile tourne au vert semble-t-il. Alors que cette activité est un gaspillage environnemental monstre, on imprime une terre sur une formule 1 et on essai de nous faire croire que les choses vont changer. Réduire la consommation des bolides serait une goutte dans l’océan de la pollution de ce genre d’activité. À mon point de vue, il n’y a qu’un avenir raisonnable aux courses automobiles et c’est l’arrêt total et immédiat si l’on veut être logique avec notre approche environnementale. Et dire que le parti conservateur finance une voiture de course de NASCAR.

· L’aéronautique a abattu ses cartes vertes récemment à la rencontre de Le Bourget. On prévoit une réduction des nuisances de 50% d’ici 20 ans en faisant appel principalement aux progrès technologiques. Lorsqu’on fouille ce domaine on y découvre que le trafic aérien doublera également pendant la même période. Par conséquent, si vraiment les progrès technologiques remplissent leurs promesses, ce qui n’est pas du tout certain, aucun réel progrès ne serait enregistré par rapport à la pollution actuelle. Curieusement, personne ne parle de la simple réduction de l’usage de l’avion pour les loisirs ou les vacances. De plus, je me demande pourquoi le domaine de l’aéronautique jouit d’une exemption de taxe sur les carburants. Voilà une belle opportunité de taxe verte.

· Le tourisme spatial est cependant la dernière cerise sur le sundae de la pollution. On prévoit propulser des personnes à 100 km d’altitude et leur faire vivre l’apesanteur pour un déplacement d’une heure et demi à un coût de ½ M$.

Et dire que je ne prend pas mon auto pour me rendre au dépanneur chercher un litre de lait par souci pour l’environnement…

Pascal Grenier, simplicitaire
Québec