Un vent de panique souffle dans les hauts sphères de la démocratie occidentale.
M. Julian Assange, le fondateur du site Wikileaks est arrêté par la police anglaise en vertu d’un mandat international émis par Interpol. Le site, qui multiplie les révélations croustillantes sur les dessous de la politique étrangère américaine, est supprimé. Certains sénateurs américains promettent de nouvelles lois pour pouvoir bien mater le mécréant. L’un des anciens conseillers du Premier ministre Stephen Harper appelle à son assassinat sur les ondes de la télévision d’État.
Quand cette nouvelle crise éclatait, on nous a assurés que ce n’était que du réchauffé. Il n’y avait rien là. Quelques indiscrétions, quelques maladresses, une ou deux tentatives officielles de vol d’identité? Les États vassaux répètent ce que Washington veut entendre pour justifier une autre guerre au Moyen-Orient?
Bof.
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