À la veille du 1er avril, le RCLALQ est amèrement déçu du plus récent communiqué de la ministre de l'Habitation, Andrée Laforest, qui ne prévoit aucune mesure pour venir en aide aux locataires qui ne seront pas en mesure de payer le loyer dû demain. Sans un réel mot d'ordre de la part du gouvernement, les locataires en défaut de paiement pourront s'exposer à des poursuites auprès de la Régie du logement, et ce, même si ledit défaut est causé par une perte d'emploi ou de revenus en raison de la crise de la COVID-19.
Malheureusement, une simple invitation aux propriétaires à se montrer compréhensifs n'est pas suffisant. Le RCLALQ craint que de nombreuses demandes pour non-paiement du loyer ou retards fréquents en lien avec la situation de la COVID-19 soient entendues dès la fin de l'état d'urgence sanitaire, causant ainsi l'expulsion de nombreux ménages locataires.
Qui plus est, le RCLALQ s'inquiète que la ministre Laforest envoie comme mot d'ordre aux locataires, qui souhaitent contester une augmentation de loyer, qu'il n'est pas nécessaire de procéder par courrier recommandé. Le RCLALQ craint que les locataires ne puissent éventuellement pas faire la preuve de l'envoi d'un refus d'une augmentation de loyer ou d'un non-renouvellement de bail, ce qui pourrait entraîner de fâcheuses conséquences.
Le RCLALQ demande au gouvernement du Québec d'annuler le loyer du mois d'avril et de repousser les délais liés au non-renouvellement des baux. Nous sommes disponible pour commenter la situation.
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