Vient de paraître !

 

Le pari québécois d'une culture avant le pays

PAR JEAN-CLAUDE GERMAIN

Dans cette suite logique de Nous étions le nouveau monde (paru aux éditions Hurtubise), Jean-Claude Germain poursuit son feuilleton historique avec la figure emblématique de lord Durham et de ses trois fils spirituels québécois : Wilfrid Laurier, Louis St-Laurent et Pierre Elliott Trudeau, qui, en substituant le Canada à la Grande-Bretagne, ont transposé, à des degrés divers, sa politique impériale unitaire envers le Québec et la nation québécoise.

À l’ombre de ces icônes de la double allégeance, s’est développée la culture populaire québécoise. L’historien raconte la laborieuse gestation de la dramaturgie québécoise jusqu’à ce qu’elle trouve sa langue avec les Belles-Sœurs de Michel Tremblay. Une langue déjà présente dans les Fridolinades de Gratien Gélinas, l’ancêtre des humoristes actuels.

La langue québécoise, c’est aussi les jurons (sacres), un legs culturel dont l’origine remonte aux dévots qui ont présidé à la naissance de Montréal, dont l’auteur retrace l’histoire à travers ses anniversaires. Il rappelle que notre histoire se conjugue aussi au féminin, des suffragettes aux humoristes.

La culture québécoise a donné une voix et un visage au Québec dans le monde, mais elle se sent de plus en plus à l’étroit dans ses souliers et ses habits de province. Il est urgent de la doter d’un chapeau de pays à sa pointure.

Jean-Claude Germain est écrivain, dramaturge, metteur en scène, directeur artistique, acteur, conférencier, journaliste, chroniqueur, raconteur, historien, amoureux des livres et fin goûteur de souvenirs. Il aime redonner à l’histoire, sténographiant à sa manière l’épopée du Québec.

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Plaidoyer pour un Québec indépendant

PAR ANDRÉ BINETTE

L’approche de l’auteur est celle d’un juriste indépendantiste qui tient compte de l’actualité pour illustrer les carences du statut politique actuel du Québec. Ces textes examinent la relation Québec-Canada sous divers aspects et des sujets tels que l’abolition de la monarchie, la Loi sur la laïcité de l’État, le pouvoir judiciaire fédéral et l’héritage inachevé de René Lévesque.

À titre d’avocat retraité qui a acquis une expérience de longue date dans des dossiers majeurs devant les tribunaux ou à l’intérieur du gouvernement du Québec, en droit constitutionnel et autochtone, l’auteur estime qu’il a le devoir civique d’informer et de transmettre. Il croit qu’une critique plus approfondie et plus rigoureuse de l’État canadien est une condition préalable à un débat sérieux et renouvelé sur l’accession du Québec à l’indépendance.

André Binette est constitutionnaliste et a exercé le droit pendant plus de trente ans. Il a été, entre autres, conseiller juridique principal de l’équipe de fonctionnaires chargés de négocier au nom du Québec dans l’éventualité d’un OUI lors du référendum de 1995. Il faut aussi le principal rédacteur du mémoire et de la plaidoirie de l’amicus curiae en faveur de l’indépendance du Québec devant la Cour suprême en 1998. Il a également œuvré longuement en milieu autochtone.

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