Tous l'admettent, la centrale nucléaire de Gentilly est en fin de vie utile. La question est posée quant à la pertinence ou non de la rénover. Ceux qui bénéficient des dépenses qu'elle engendre à l'État voudraient garder l'activité économique qu'elle génère, tout en oubliant les risques pour sécurité de la population. Une rénovation augmentera la durée de vie de la centrale pour un hypothétique 30 ans sans pouvoir éviter l'inévitable. Il faudra la fermer, lui mettre un sarcophage, faire un x sur l'utilisation des terrains près du fleuve qui sont contaminés, trouver quoi faire avec les déchets radioactifs qui y sont entreposés et payer au moins pendant mille ans pour empêcher que le coeur de la centrale se dégrade et augmente le danger pour la population. N'est-ce pas là, la description d'un gouffre financier. Alors, qu'est-ce qu'on en dit ?
À lire : un dossier complet sur Meteopolitique.com
Du même auteur
2015/10/21 | Les portes tournantes de la corruption et de la collusion |
2015/06/16 | Chronique des déversements de pétrole |
2015/05/29 | Chronique des déversements de pétrole |
2015/05/22 | Chronique des déversements de pétrole |
2015/05/15 | Chronique des déversements de pétrole |
Pages
Dans la même catégorie
2024/05/08 | Réduire la production mondiale de plastique |
2024/04/19 | Le passage de 100 bétonnières pour construire une éolienne |
2024/04/05 | Le point sur Hydro-Québec |
2024/03/22 | Moins de biodiversité, plus de pandémies |
2024/03/06 | Quand les hauts fonctionnaires défendent Northvolt |