Le mythe des municipalités bilingues

2023/08/25 | Par Jean-Paul Perreault

La Ville de Chelsea et son centre Mérédith excluent, par choix, des familles, des parents et des enfants qu’elle traite comme des citoyens de seconde ou dernière classe !

La Ville ne peut prétendre ignorer qu’elle est québécoise que plus de 55 % de sa population est francophone, et non ontarienne* !

Tous les cours offerts aux enfants et aux adultes par cette municipalité sont en anglais seulement ou bilingues (nous savons tous ce que cela veut dire !) et aucun cours n’est offert « en français seulement »!

• En anglais seulement : 11 cours pour enfants et 8, pour les adultes
• Bilingues (ce qui veut dire en anglais !) : 9 cours pour enfants et 6, pour les adultes
• En français : aucun en français « seulement » !

Comble de suprémacisme et d’apartheid : même les enfants de 0 à 5 ans n’ont droit à aucun cours en français seulement ! L’anglicisation doit commencer tôt… pour effacer ou arracher le français et établir le suprémacisme de l’anglais dans les municipalités « supposément » bilingues, mais qui ne le sont pas !

Nous invitons l’OQLF et le gouvernement du Québec à envisager très sérieusement de retirer à cette municipalité (et à d’autres) son statut de ville bilingue (car elle ne l’est pas !), autorisé par l’article 29.1 de la charte.  Et nous demandons au gouvernement d’envisager, également, de suspendre les subventions qu’il lui accorde!

Ce mythe des villes « bilingues » au Québec ne sert qu’à cacher les pratiques ostracisantes, défrancisantes et anglicisantes de ces municipalités.
 

*Il y a lieu de savoir que plusieurs municipalités de la Basse-Gatineau, notamment Chelsea, Wakefield… , regorgent et cachent de nombreux « faux Ontariens » qui paient leurs impôts en Ontario, alors qu’ils résident au Québec.